Sherlyn L. McLain [100%]

Je me suis réveillée ce matin, toujours dans ma cage. Depuis quelques jours, je me réveillais dans le magasin d'esclave. Et me voilà revenue à mon lieu de départ. Au début, quand je vit le vendeur revenir me chercher, j'ai crû que mon maître m''avait abandonné. Mais ce ne fût qu''un peu plus tard que je sû la vérité. Non, il voulait toujours de moi, du moins, je l''espérait. Ce n''était qu''un contrôle. Seulement, j''avais entendu dire que de nombreux esclaves avaient été arrachés à leur maître, sans jamais avoir été restituer à ceux-ci. Et pendant plusieurs jours, je vis dans la crainte. Dans la crainte de ne pouvoir plus jamais retourner dans cette maison chaleureuse, dans la crainte de ne plus jamais revoir mon maître, ni Hoshiko avec qui je m''entendais si bien, avec qui j''entretenais une profonde amitié. Depuis plusieurs jours, je ne vivais à nouveau plus. Mais j''avais décidé d''en finir. Je ne voulais plus rester enfermée ainsi. Et depuis hier, un plan émergeait dans mon esprit. Et aujourd''hui, j''avais l''intention de le mettre à l''oeuvre. Seulement, je savais que ce serait dur. J''était faible, pas du tout nourrie depuis 2 jours et maltraîtée sans arrêt. On m''avait fait les pires choses qu''on pouvait faire à une femme. J''étais blessée et humiliée. Je voulais quitter cet enfers et me retrouver à nouveau dans cette maison où l''on m''a accueilli à bras ouverts.

Le vendeur venait tout juste d''ouvrir sa boutique. Je savais que dans quelques heures, il allait s''endormir, comme d''habitude. Il ne me restait plus que quelques heures pour mettre mon plan à l''oeuvre. Seulement, il fallait toujours que je trouve un moyen pour sortir. Et je savais ce que je devais faire. Certes, cela allait encore plus me briser mais, c''était ma seule sortie de secourir. Et d''une voix sensuelle, j'appela le vendeur. Bien entendu, avec tout le charme que je lui fit, il ne pût résister.

Je priais intérieurement qu''il finisse rapidement sa besogne. Je priait également pour qu''il ne remarque pas la celf disparaître. Je priais aussi pour qu''il s''endorme rapidement. Mais grâce à mon stratagème, je savais que cela ne prendrais plus longtemps. Mais pendant ce temps, chaque coups de rein me brisait encore plus. Je ne voulais pas lui montrer mes faiblesses, je ne voulais pas voir son sourire sadique. Non, j''avais les yeux fermés et les dents serrés. Finalement, il se retira et se rhabilla avant de sortir sans m''adresser un regard.

Comme je l''avais prédit, le vendeur s''endormit plus rapidement que d''habitude. J''ouvris sans difficulté la porte de ma cage et m''enfuis à toute jambe avant qu''il ne se réveille. Je courrais comme je n''avais jamais courru. Je courrais pour échapper à ce qui m''attendrais, une fois recapturée. Je courrais pour me sauver. Et rapidement j''atteins la maison où j''y avais habité que 5 jours et encore. Je toquais fort contre la porte, la tambourinant. Seulement, rapidement mes forces me quittèrent. Personne ne m''ouvrit. Où étais donc mon maître? Sûrment au travail. Mais quant est-il de Hoshiko? J'espérais alors qu''ils ne l''ont pas enlevée comme ils m''ont enlevée.

Tout doucement, je me glissais contre le porte d'entrée. J''avais mal partout. Pas étonnant, j''étais couverte de bleu partout, en passant sur mes bras et sur mes jambes. J''en avais même un au coin de la bouche. Ma petite robe était en lambeau, déchirée un peu partout. Mais le pire était sans toutes le reste des trace de sangs qui avait coulé de mon bas ventre à mes pieds. J'étais à nouveau sale, comme le premier jour où mon maître m'avait accueilli. Et j'avais honte de le revoir dans cet état. Seulement, je ne pouvais faire autrement.

Au bout de plusieurs minutes d'attendre, ma respiration se calma, mon coeur s'apaisa, mes yeux se fermaient petit à petit et je finis par m'endormir contre la porte d'entrée.